🎄Dans la Rome antique

Les Romains fêtaient les Saturnales (en l’honneur du Dieu Saturne), du 17 au 25 décembre et ces fêtes étaient également liées au solstice d’hiver. Elles s’achevaient le 25 décembre, jour de la renaissance du soleil.
Les classes sociales s’inversaient le temps des Saturnales et le monde suspendait son vol. Tout s’arrêtait et les maisons se paraient de plantes et de branches de sapin, les familles se rassemblaient et s’offraient des cadeaux.

🎄Après JC

Au cours des premiers siècles, le Soleil Invaincu apparait. ‘’Sol Invictus’’ patron de l’Empire Romain, est fêté le 25 décembre, afin de solidifier un Empire qui se délite et de renforcer le sentiment d’appartenance des différentes provinces. C’est le début de la christianisation des croyances païennes, décidée conjointement avec la papauté.

Au IVe siècle après JC, l’Empereur Constantin (de l’Empire Romain) souhaite réconcilier chrétiens et païens. Ainsi, il fait coïncider à une même date, les célébrations religieuses de la commémoration du Soleil Invaincu et de la naissance de Jésus.
C’est ainsi que Le Pape Libere, fixe officiellement la date de naissance de Jésus, au 25 décembre (au lieu du 25 mars) afin de charmer un peuple fort attaché à ses coutumes liées à la Nature et au cycle des saisons. Il leur expliqua que Jésus avait été conçu le 25 mars, lors de l’équinoxe de Printemps (période de fertilité), était né le 25 décembre, lors du solstice d’hiver (période de renouveau) et était mort le 25 mars.

Ce n’est qu’en l’An 354 qu’apparaît dans le calendrier liturgique la combinaison de ces deux évènements au 25 décembre : natalis solis invicti (naissance du soleil invaincu) et natus Christus in Bethleem (naissance du Christ à Bethléem).
Cette fusion dérange au fil du temps et plutôt que d’éradiquer les fêtes païennes, le Christianisme s’appropria les symboles et rituels païens pour son propre compte. Ainsi disparaissait peu à peu, le Soleil Invaincu au profit de l’éloge de la chrétienté.

🎄Au Moyen-Âge

Saturne et le Soleil Invaincu s’évanouissent au bénéfice des fêtes religieuses.
C’est à cette époque que l’on fête, les 26, 27, 28 décembre, la fête des Fous, aussi appelée, Fête des Sous-Diacres, des Diacres-Saouls, des Libertés de décembre, ou encore fête des Innocents ou fête de l’âne (en l’honneur de l’âne sur lequel Jésus fit son entrée dans Jérusalem et le massacre des enfants de moins de 2 ans nés à Bélen, ordonné par le roi Hérode pour tuer le nouveau-né Jésus de Nazareth).
Ces fêtes sans dessus ni dessous furent prohibées et interdites ; la période de Noël fut mystifiée et les festivités populaires devinrent plus tard dans l’année, le Carnaval.

Comme dirait l’adage suivant, le Roi est mort, vive le Roi…A cette même époque, apparaît, Saint-Nicolas alors que disparaît la fête des fous.

Saint-Nicolas, vécu au IVe siècle en Turquie. Il fut à l’origine du retour à la vie de trois enfants. C’est de là que naquit sa légendaire popularité et il devint, le Saint-Protecteur des enfants. Sa date de commémoration est le 6 décembre et il est fêté dans les pays du Nord et de l’Est. En cette occasion, on fête donc les enfants. On représente Saint-Nicolas, lumineux, avec des vêtements colorés, une barbe blanche et un sourire bienveillant.
C’est au XIIe siècle que Saint-Nicolas, prend le nom de Noël (l’origine de ce nom n’est pas forcément démontrée mais il semblerait que ce nom soit la réunion de deux mots gaulois ‘’noio’’, nouveau et ‘’hel’’, soleil remémorant, le solstice d’hiver et à l’origine païenne de la fête.

🎄Au XVIe et XVIIe siècles, de Saint-Nicolas à Santa Claus

Une réforme protestante au XVIe siècle, éradiqua dans toute l’Europe, la célébration de Saint-Nicolas, exception faite de la Hollande qui fêtait Sinter Klaas.
C’est au XVIIe siècle, que les États-Unis s’appropriaient l’esprit de Noël, avec les symboles associés des rennes, lutins et sapins décorés, aidés de Hollandais expatriés faisant perdurer leurs traditions et légendes.

Sinter Klaas, se transforma ainsi en Santa Claus.
Ce personnage gagna l’ensemble de la planète, au cours des siècles.
Les chrétiens s’emparèrent de sa renommée et le Père Noël se mit à célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre et non plus le 6 décembre ; alors que d’autres continuent de célébrer le 6 décembre et notamment l’Alsace et les pays germaniques.

🎄C’est ainsi que le monde danse, voyez-vous ?

Ce qui fait l’unanimité à une époque, ne l’est plus forcément à d’autres. Certains, font les lois, d’autres, les appliquent et d’autres encore réfléchissent à leurs applications…

Ainsi, en cette fin d’année, je vous invite à prendre soin de vos pensées, de vos idées, de vos réactions, de vos lectures ou encore de ce que vous écoutez.
*Prenez le temps de trouver ce qui vous inspire et comment cela vous inspire.
*Prenez le temps de vous écouter avant d’écouter l’autre.
*Prenez le temps de vous privilégier.

Au plaisir de vous accompagner sur votre chemin de lumières et de réflexion.

Nathalie
Praticienne de Kinésiologie, Magnétisme et Shiatsu
En cabinet ou à domicile (Savoie et Haute-Savoie)

Vous pouvez me contacter
📲 +33 (0) 7 64 59 24 02
📧 lamelodiedesoie@gmail.com
🎀 www.melodie-de-soie.com

🎄Redécouvrir notre histoire

En cette fin d’année, il me tenait à cœur, de vous faire redécouvrir l’histoire des fêtes de Noël.
Parce que c’est une période de rassemblement et d’unité autour d’une magie toute particulière, d’une énergie de cœur, de douceur et d’amour.
Les fins d’années nous rappellent tout comme l’automne, qu’il est important de se réunir dans l’amour et la douceur afin de commencer une nouvelle année dans des énergies de bonheur et de gratitude.

🎄Noël, raconté en quatre chapitres

2ème chapitre : Noël en symboliques

Beaucoup des symboles de Noël, nous viendraient des pays nordiques. Rendons, donc hommage à leurs contes et légendes…

L’Arbre de Noël

C’est ainsi que l’arbre décoré de Noël nous viendrait tout droit de l’inspiration des pays nordiques et ferait référence à Ygdrassil dans la mythologie nordique, symbole de l’arbre sacré.

L’arbre-monde, relie trois mondes, Asgard, le monde des Dieux ; Midgard, le monde des humains et Niflheim, le monde de l’obscurité. C’est ainsi que l’âme du soleil après avoir quitté le monde des humains, (le 1^er novembre) pour rejoindre celui des Dieux, redescend dans le monde des humains par le biais de l’arbre-monde.

La cime de l’arbre

La décoration qui prône au sommet du sapin, souvent une étoile, ferait référence à l’étoile polaire. L’étoile polaire se situe dans la constellation de la petite Ourse qui évoque étrangement, le traineau du père-noël.
Les premiers arbres de noël décorés, arrivent en Europe au XVIè siècle. C’est ainsi qu’une coutume païenne en Alsace, les coupent et les décorent de pommes et de confiseries en référence à Adam et Eve.

Le Père-Noël

Le Père Noël, quant à lui, issu de l’imaginaire païen, pourrait être relié à certaines divinités nordiques, comme le Dieu Thor (vieil homme habillé de rouge avec une barbe blanche) ou le Dieu Odin qui chevauchait un cheval à huit pâtes, évoquant fortement les huit rennes du père-noël.

Le Père Noël, semblerait également issu de croyances gauloises évoquant ainsi, le Dieu Belen, dans le Panthéon des Dieux gaulois, le grand Dieu solaire. Certains voient aussi, en le Père Noël, le Dieu Apollon conduisant le char du soleil et parcourant la Terre pour répandre la lumière.

Ainsi, quelque soit les cultures, le Soleil est toujours présent : le Père Noël rapporte le soleil sur Terre.

Les lutins de Noël

Les légendes scandinaves, parlent des ”Nisse ou Tomte” comme des créatures dont l’effigie est un vieil homme avec une taille variant de quelques centimètres à plus d’un mètre. Le Nisse devient Julenisse au XIXè siècle et désigne les Lutins de Noël. C’est lui qui apportait les cadeaux lors de la fête de Yule. Mais à l’origine, il était bien plus qu’un lutin. Il était une figure protectrice, proche de la nature et il protégeait les enfants et la maison des fermiers lorsque tous, dormaient.

Les cadeaux

Selon les coutumes nordiques, les cadeaux, symboliseraient la filiation transgénérationnelle et la perpétuation de la vie. Ainsi, il s’agissait de représenter la mémoire des anciens que l’on offrait aux enfants, comme une passation de savoirs entre génération. En Scandinavie, les cadeaux étaient conservés dans un tumulus (tombeau conique) et le soir de Yule (31 octobre) ils étaient récupérés pour être donnés aux enfants.

La bûche de Noël

Les fêtes traditionnelles scandinaves seraient aussi à l’origine de la bûche de noël.

Au début de la fête de Yule, on faisait brûler dans l’âtre de la cheminée, une bûche qui servait d’offrande aux Dieux afin de protéger la famille jusqu’à l’année suivante. Cette bûche était bénie par une branche de buis, qui avait été conservée depuis le 21 juin, lors de la fête du solstice d’été.

C’est ainsi que le monde est emprunt de l’esprit imaginaire de cultures diverses et variées.
Et tout comme le monde s’approprie les légendes de chacun, laissons-nous, nous imprégner, de l’esprit de Noël. Faisons entrer la joie dans nos foyers et dans nos cœurs. Osons faire le choix de la douceur.

Au plaisir de vous accompagner sur votre chemin de lumières

Nathalie
Praticienne de Kinésiologie, Magnétisme et Shiatsu
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🎄Redécouvrir notre histoire

En cette fin d’année, il me tenait à cœur, de vous faire redécouvrir l’histoire des fêtes de Noël.
Parce que c’est une période de rassemblement et d’unité autour d’une magie toute particulière, d’une énergie de cœur, de douceur et d’amour.
Les fins d’années nous rappellent tout comme l’automne, qu’il est important de se réunir dans l’amour et la bienveillance afin de commencer une nouvelle année dans des énergies de bonheur et de gratitude.

🎄Noël, raconté en quatre chapitres

1er chapitre : Noël et ses lumières

Pendant des millénaires, la fin d’année et donc le mois de décembre, célébrait les lumières et plus précisément le solstice d’hiver.

En Scandinavie, il l’appelait ‘’Yule’’ et il fêtait ainsi le début d’un nouveau cycle. Yule était l’une des huit dates importantes ponctuant le déroulé de l’année, dans les pays nordiques. Chaque date célébrait un moment clé du cycle saisonnier.

Ces fêtes ont été, au fur et à mesure, accaparées par les religions mais même si nous en avons oubliés, pour la plupart, les origines (païennes), nombre d’entre elles font toujours partie de nos traditions.

Yule fête donc au 21 décembre, le solstice d’hiver qui signifie étymologiquement, ‘’le soleil s’arrête’’. C’est aussi, le jour le plus court de l’année. C’est à partir de cette date que le soleil renaît après son déclin de plusieurs mois. On commence ainsi, un nouveau cycle.

Yule, fête la paix de l’instant, tout comme les chrétiens l’ont repris pour fêter la trêve de Noël.

Yule fête ainsi, la victoire de la lumière sur la nuit ; la renaissance du soleil, de la luminosité, de la lumière. Passé le 21 décembre, les jours commencent donc, à rallonger.
Souvent d’ailleurs, les décorations de Noël, représentent le thème de la lumière, avec des bougies, des sapins éclairés, des feux de joie, des guirlandes électriques, des lumières dans les rues…

Cette lumière qui renait, fait aussi renaître notre paix et notre calme intérieur. Ayant profités de l’automne pour nous ressourcer, nous pouvons accéder à un nouveau départ, à un nouveau cycle.
Il est bon de se remémorer l’origine des joies de la vie pour mieux appréhender son présent et ainsi être prêt pour son futur.

C’est ainsi que le renouveau est un fait cyclique que l’on vit au travers des saisons et que l’on vit aussi en nous-mêmes. Nous sommes tous concernés par ses changements naturels qui occurrent sans que nous en ayons réellement conscience. L’univers bouge et nous avec. Pour rester dans le flow de la vie, nous devons nous adapter et évoluer en fonction de notre environnement personnel. Nous disposons ainsi, de connaissances, de compétences et d’un ensemble de techniques holistiques et énergétiques qui nous aident quotidiennement à vivre un présent plus radieux, plus lumineux.

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💌Un bonheur illusoire ?

Plongés dans nos peurs on a parfois l’impression de ne pas pouvoir nous en sortir. Comme si, l’on ne savait plus. A-t-on été heureux, un jour ? ou était-ce une illusion ?
Ces peurs résultent de l’imagination fertile de notre cerveau voire même de nos ressentis ou de l’environnement extérieur qui peut-être anxiogène.

💝Reprenons le contrôle de notre cerveau

Plus nous nous laissons happer par notre cerveau, plus nos peurs grandissent.
Bien-sûr ! Notre cerveau a peur de l’inconnu, de la nouveauté, du passé, du changement, de l’isolement.
Ainsi, il fera tout ce qu’il peut pour se maintenir dans son univers cadré et sécurisé.
Notre cerveau est ainsi, un fin farceur en mode dramaturge.

💝Un costume trop petit

Oui mais voilà, un jour ce costume de cadres nous empêche d’être nous-même. Cette sécurité finalement, superficielle, nous freine dans notre évolution.
Nous nous sentons alors cernés et pris en étaux.
Nous savons que quelque chose cloche, mais nous ne savons pas quoi.
Nous ne sommes plus à notre place, tout nous paraît fade et morne mais nous ne savons pas comment et vers quoi changer.
On se sent perdu, affolé, apeuré, nous ne nous comprenons plus tant dans notre univers personnel que professionnel.

💝Je lâche

Dans cet espace où nous ne savons plus, sans le savoir, nous nous ouvrons à quelque chose de différent, de mieux, de plus grand.
C’est à ce moment précis que nous laissons la place à d’autres possibilités, à de nouvelles opportunités, à des rencontres ou des discussions.

💝Oser créer sa vie

C’est en lâchant le connu et en faisant confiance que l’on trouvera ce que l’on cherche même si nous ne savons pas ce que c’est.
En effet, en agissant de manière nouvelle et en osant expérimenter différemment, nous poussons la porte d’un nouveau monde… enchanteur.
Oser, c’est créer sa vie !

💝Construire son histoire

Et en attendant, vous pouvez vous appuyer sur vos proches, vos amis, des thérapeutes, pour vous aider à traverser ces périodes difficiles.
S’entourer est un très bon début, pour finir votre chapitre et en commencer un nouveau.

Le livre est ouvert et vous en êtes à la fois le lecteur, l’acteur et l’observateur. A vous de créer votre histoire.

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💌Une saison bouleversante

L’automne, nous invite subtilement à ralentir notre rythme afin de nous préparer tout doucement à rentrer dans l’hiver. Les températures baissent progressivement ; le temps s’amenuise entre le lever et le coucher du soleil. La nature se pare d’or, d’ocres et de couleurs flamboyantes. Les feuilles virevoltent au gré du vent. Cette saison nous encourage à nous laisser traverser par des courants de relâche et de délassement, à profiter, rêver ou contempler plus que jamais du moment présent, avant qu’il ne se fige dans le temps.

💝Période de récolte

L’automne est la période de récolte et d’entreposage. Certains animaux font des réserves pour l’hiver, les végétaux répandent leurs graines, qui se conserveront pendant l’hiver afin de renaître au printemps. C’est une période délicate et très importante qui pose les jalons à l’aube d’une nouvelle saison.

💝Revigorer

Installés dans un cycle qui invite au ressourcement, nous avons besoin de nous envelopper dans un cocon de détente pour nous régénérer des mois passés.
C’est ainsi que l’automne en médecine chinoise est celle, des défenses naturelles et de l’immunité.
Revigorée notre santé, est primordiale pour affronter les agressions de l’hiver ou du reste de l’année.

💝Renforcer pour vivre

Ainsi, renforcer son système immunitaire passe par une hygiène de vie globale.
On mange des aliments de saison (légumineuses, oléagineux, céréales, châtaignes, agrumes, poireau, ail, oignon, radis, fenouil, brocolis, amande, noix, gingembre, cannelle…).
On se couche plus tôt, on favorise les activités douces (marche, méditation, lecture…).
On profite aussi de cette période pour faire du tri, lâcher-prise et évacuer les évènements et traumatismes.
On se déleste (en tous cas, on essaie !) des pensées limitantes ou vétustes, pour se régénérer et repartir plus vigoureux.se, le printemps suivant.
Pour se faire, on peut aussi, s’aider de probiotiques ou de plantes (eucalyptus, astragale, aunée, thym, propolis).

💝Suivons le chemin

L’automne nous montre la voie.  Il est là pour nous réparer, nous revitaliser, nous réanimer. Il nous prépare et nous régénère pour l’année suivante.
C’est ainsi que poser des limites, ancrer des décisions, suivre son intuition ou son instinct pour son bien-être et mieux-être, permet de s’inscrire dans une mouvance de métamorphose et de renaissance.

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